Quand on se forme pour devenir coach sportif, il y a un passage presque obligé : s’intéresser à la nutrition. Et c’est tant mieux ! Mais entre les conseils des influenceurs, les raccourcis sur YouTube et la tentation de recopier ses propres habitudes alimentaires, les pièges sont nombreux.
Voici 5 erreurs classiques qu’on observe chez beaucoup de futurs coachs… et surtout, comment les éviter.
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1. Croire que ce qui marche sur soi marchera pour tous
C’est l’une des erreurs les plus fréquentes : transposer ses propres pratiques alimentaires à ses futurs clients. “Moi je fais du jeûne intermittent / Je prends mes protéines à telle heure / Je ne mange plus de glucides le soir”… Ces phrases sont courantes, mais chaque corps, chaque objectif, chaque contrainte de vie est différent.
Un coach crédible apprend à adapter. Pas à recopier.
2. Réduire la nutrition à la perte de poids et aux protéines
Beaucoup de débutants limitent la nutrition à “manger moins” ou “prendre du muscle”. En réalité, la diététique est bien plus vaste : gestion de l’énergie, prévention des blessures, équilibre hormonal, hydratation, micronutrition, etc. Se focaliser uniquement sur le gras ou les protéines, c’est passer à côté de tout un champ d’optimisation.
3. Faire confiance aux mauvaises sources
YouTube, TikTok, forums de muscu, publications sponsorisées… On y trouve de tout, surtout n’importe quoi. Sans base solide, difficile de démêler l’info utile de l’intox.
C’est là que des ressources bien conçues font la différence. Par exemple, la collection “Diététique et Nutrition”proposée par Studyrama en collaboration avec l’École de Diététique et Nutrition Humaine est pensée pour les étudiants, coachs, ou futurs pros du secteur. Elle permet de poser des bases fiables, actualisées, sans tomber dans les clichés ni la vulgarisation excessive. Les sujets vont de la nutrition du sportif à la micronutrition, en passant par les aspects pratiques du suivi alimentaire. C’est une mine d’infos pour quiconque veut aller plus loin sans se perdre.
4. Sous-estimer l’impact du contexte de vie
Un coach doit tenir compte du mode de vie de la personne : rythme de travail, budget, contraintes familiales, sommeil, stress, etc. Une recommandation alimentaire peut être “idéale” sur le papier… et totalement irréaliste dans la vraie vie.
Être bon en nutrition, c’est aussi savoir adapter à l’humain.
5. Oublier la pédagogie
Savoir, c’est une chose. Savoir expliquer simplement, c’en est une autre. Certains coachs ont accumulé des connaissances mais les restituent avec des mots trop techniques, ou à l’inverse, tombent dans les slogans simplistes. Un bon coach est aussi un bon communicant.
Travailler sa pédagogie, c’est respecter le client. C’est lui permettre de progresser sans se sentir perdu ou jugé. Et ça, ça s’apprend.La nutrition est une compétence-clé pour les coachs d’aujourd’hui. Mais comme toute compétence, elle nécessite du recul, de la méthode, et des outils fiables pour se former. Éviter les erreurs de base, c’est poser des fondations solides pour mieux accompagner ensuite.